Le succès des missions, de plus en plus nombreuses, confiées à la sécurité privée dépend d’abord du professionnalisme de ceux qui l’assurent, et qui représentent le socle fondamental des activités privées de sécurité. Mais la réussite passe, aussi, par le choix judicieux comme par le bon usage des moyens employés. L’image du vigile dont la simple présence suffit appartient à une époque révolue. Les agents utilisent non seulement des moyens éprouvés tels que les armes, mais encore des technologies nouvelles de plus en plus sophistiquées. Ensemble de professions réglementées, les activités privées de sécurité sont soumises à un encadrement juridique strict. La puissance publique détermine les prérogatives des acteurs et leurs moyens d’action. Les dispositions relatives à l’armement, comme celles qui déterminent les pouvoirs de certains agents, montrent que l’environnement normatif est évolutif. La pluralité des intervenants (publics et privés) impose, quant à elle, des instruments de partenariat. Dans ce contexte, les moyens de la sécurité privée sont-ils adaptés aux missions ? Quelles sont les évolutions souhaitables ou envisageables ? Jusqu’où l’État est-il disposé à aller ?