« Tu finiras à la galerie que tu le veuilles ou non ! » Cette phrase prononcée par son grand-père résonne dans la tête d’Édouard Larock depuis son enfance. Car celui qui a choisi de poursuivre l’aventure familiale s’apprête à reprendre les rênes de l’une des plus grandes galeries d’art, fondée il y a près d’un siècle, par son arrière-grand-tante : Katia Granoff.
Jeune Ukrainienne ayant fui la révolution russe, devenue l’une des rares femmes marchandes d’art du début du xxe siècle, Katia Granoff − également poétesse, mécène et muse − n’aura eu de cesse, sa vie durant, de défendre avec passion les œuvres des plus grands artistes de son temps ; Bouche, Ozenfant, Friesz, Chagall qu’elle propulsera au-devant de la scène ; et surtout, les Nymphéas, œuvre ultime de Monet dont elle est la première à pressentir l’avant-gardisme.
Plus qu’une traversée artistique, ce livre relate l’histoire de Katia Granoff, mais aussi celle d’une filiation. Son neveu, Pierre, soutiendra avec son fils Marc la modernité d’Hantaï, Hartung, Messagier, Rebeyrolle ; puis, avec son fils Pierre le post-impressionnisme et l’école de Rouen…
Aujourd’hui, Édouard, aux côtés de Marc, offre leurs cimaises à de nouveaux artistes contemporains tout en ouvrant les portes de la galerie aux passionnés.
Un récit empreint d’humanité qui retrace, au fil des pages, l’aventure de cette grande galerie parisienne.