Le doctorat est un bel exercice intellectuel. Des auteurs importants ont émergé d’un monde – qu’il soit ou non voué à la discursion – avec leur thèse.
Il suffit à cet égard de citer :
- Henri Bergson (1859-1941) avec sa thèse titrée « Essai sur les données immédiates de la conscience » soutenue en 1889,
- Gaston Bachelard (1884-1962) avec ses thèses titrées « Essai sur la connaissance approchée et Étude sur l’évolution d’un problème physique : la propagation thermique dans les solides » soutenues en 1927,
- Claude Lévi-Strauss (1908-2009) avec sa thèse titrée « Les Structures élémentaires de la parenté » soutenue en 1948,
- Michel Foucault (1926-1984) avec sa thèse titrée « Folie et déraison : histoire de la folie à l’âge classique » soutenue en 1961…
L’épreuve de troisième cycle est toutefois l’objet d’incertitudes et d’inquiétudes.
Les transformations de l’Université ou des grandes écoles ont apporté un autre rythme à l’oeuvre doctorale (devenue indissociable des écoles doctorales).
Étudiants, professeurs, personnels administratifs, juges… peuvent s’engager dans un parcours doctoral (ou un combat doctoral) aussi nouveau que délicat, aussi complexe que
(parfois) incompréhensible.