« Celui-ci est le premier, un sang bleu, issu d’une grande famille, Lord Brett Sinclair (...) . L’autre est plutôt différent, un arriviste, Danny Wilde (...) . Ils ont tous les deux une certaine valeur... Mais additionnés, comme en chimie...Prenez deux produits relativement peu dangereux, disons du nitrate et de la glycérine, mêlez les produits et vous allez obtenir une combinaison explosive. » C’est de cette manière que le juge Fulton présente deux individus qu’il veut réunir. Son but ? Rouvrir de vieux dossiers classés en utilisant ce duo d’enquêteurs que tout oppose, un aristocrate britannique et un homme d’affaires américain. C’est le début d’Amicalement vôtre. Derrière un humour omniprésent, chaque épisode offre au spectateur un regard singulier sur un monde en mutation, la société des années 1970. Le droit y occupe une place inattendue. Loin d’être une concession au réalisme, nécessaire au décor, il est au coeur de nombreuses intrigues. Les considérations juridiques font surtout l’objet d’une critique permanente qui permet d’opposer une légalité apparente, soumise aux aléas économiques et sociaux, inefficace dans son application, à une justice idéalisée incarnée par les deux héros. Brett et Danny nous proposent ainsi leur propre modèle juridique tout en dénonçant l’évolution du capitalisme et ses faux-semblants.