mare & martin

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Histoire de l'Art

  • Prix alfred Verdaguer de l'Académie Française 2020

    La sculpture des jardins de Marly

    Geneviève Bresc-Bautier

    La sculpture des jardins de Marly

    Co-édition Musée du Louvre

    La fin du règne de Louis XIV est marquée par la création, dans le vallon ombreux de Marly, d'une résidence de plaisir exceptionnelle. Autour des pavillons de retraite pour le roi et ses intimes, un grand parc en perpétuel remaniement offre ses bosquets et ses fontaines. Le roi se plaît à y remodeler la nature et à y placer une statuaire de marbre, de bronze et de plomb qui anime les bassins, souligne les perspectives et évoque l'histoire antique. Le choix de ces sculptures, effectué par le roi en personne, a suivi deux directions. Une sorte de "musée des chefs-d'oeuvre" a d'abord été aménagé - originaux antiques, copies d'antiques et sculptures Renaissances ou modernes -, qui sera sans cesse complété. Ainsi est née une villa à l'antique, comme celle qu'Auguste avait créée. Ensuite, quand la paix fut revenue, le roi commanda aux meilleurs sculpteurs du temps, Coysevox et les frères Coustou en tête, des créations cohérentes. Ainsi furent entrepris le grand groupe de la Renommée du Roi, mais aussi le décor de la grande Rivière, ou celui de la Cascade rustique et de nombreuses fontaines. Tantôt léger et épris de grâce, tantôt puissant et dynamique, l'art de Marly sous Louis XIV marque une transition entre la grandeur du début du règne et l'annonce de la subtilité du XVIIIe siècle. Abandonné en 1715 et privé sous la Régence de certains de ses grands marbres, transférés au jardin des Tuileries, le jardin de Marly renaît sous Louis XV avec la commande à Guillaume Coustou des célèbres Chevaux de Marly, manifeste d'un art épris de naturalisme autant que de fougue. Mais la Révolution et l'Empire signeront la fin de cette belle époque. Les pavillons sont démolis, le parc vendu puis racheté par l'Etat, mais démeublé. Les sculptures sont saisies par la Nation, mais dispersées. Beaucoup rejoignent le jardin des Tuileries, mais aussi l'Assemblée nationale ou le parc de Versailles. Depuis 1993, la cour de Marly au Louvre abrite les oeuvres les plus célèbres, provenant pour une large part du jardin des Tuileries. Ce catalogue retrace l'histoire des sculptures conservées dans les collections publiques françaises, depuis leur création jusqu'à nos jours, en suivant toutes les étapes de leur conservation. On trouvera pour chacune de ces oeuvres l'intégralité des sources la consernant, une bibliographie exhaustive, l'historique de son état et de ses retaurations, la liste de ses répliques.

    Geneviève Bresc-Bautier

  • Prix Jacques de Fouchier, grand prix de l'académie française 2018

    Léon Bonnat

    Guy Saigne

    Léon Bonnat

    Le portraitiste de la IIIe république

    Au point de rencontre de l’histoire et de l’histoire de l’art, cet ouvrage retrace la carrière de Léon Bonnat et son exceptionnelle réussite dans la peinture de portrait. D’abord connu pour ses grandes compositions religieuses et décoratives, ses scènes de genre italiennes et orientalistes, il demeure le grand portraitiste des présidents de la IIIe République, des hommes politiques, de l’aristocratie et de la grande bourgeoisie française et américaine, mais aussi de nombre d’artistes, d’hommes de lettres et de musiciens.L’ouvrage se compose d’un essai introductif qui présente et analyse l’oeuvre de Léon Bonnat et d’un catalogue raisonné dont chaque notice reproduit l’oeuvre, en donne les caractéristiques techniques, présente la biographie du modèle, décrit les conditions de réalisation du portrait et résume enfin sa fortune critique.

    Guy Saigne

  • Prix Zigor de La Semaine du Pays Basque 2018

    Léon Bonnat

    Guy Saigne

    Léon Bonnat

    Le portraitiste de la IIIe république

    Au point de rencontre de l’histoire et de l’histoire de l’art, cet ouvrage retrace la carrière de Léon Bonnat et son exceptionnelle réussite dans la peinture de portrait. D’abord connu pour ses grandes compositions religieuses et décoratives, ses scènes de genre italiennes et orientalistes, il demeure le grand portraitiste des présidents de la IIIe République, des hommes politiques, de l’aristocratie et de la grande bourgeoisie française et américaine, mais aussi de nombre d’artistes, d’hommes de lettres et de musiciens.L’ouvrage se compose d’un essai introductif qui présente et analyse l’oeuvre de Léon Bonnat et d’un catalogue raisonné dont chaque notice reproduit l’oeuvre, en donne les caractéristiques techniques, présente la biographie du modèle, décrit les conditions de réalisation du portrait et résume enfin sa fortune critique.

    Guy Saigne

  • Prix du musée d'Orsay 2013

    Créatrices en 1900

    Charlotte Foucher Zarmanian

    Créatrices en 1900

    Femmes artistes en France dans les milieux symbolistes

    Au passage du XIXe au XXe siècle, le puissant clivage entre genres masculin et féminin s’effrite, se trouble et met progressivement à mal l’idée que la création serait réservée aux hommes et, aux femmes, la procréation. Dans le domaine de l’art, les créatrices sont dès lors autant de figures inattendues, importunes et menaçantes, susceptibles de remettre en cause l’ordre établi. Charlotte Foucher Zarmanian explore ici les stratégies attentistes, « caméléonesques » ou subversives que les femmes artistes déploient avec patience, talent, audace, en France, à cette époque, pour appréhender le monde des arts et s’y faire une juste place. En un mot, pour créer. Loin des poncifs, des chemins battus et des causes rebattues, cette recherche passe de l’autre côté du miroir, du côté de ces femmes qui désirent, agissent, produisent dans le contexte des années 1900 encore largement hostiles à leur cause. Qu’elles s’emparent des arts décoratifs, graphiques et médiumniques, de la peinture et de la sculpture, qu’elles partagent avec les hommes le feu sacré ou qu’elles choisissent, avec tact ou par effraction, de le leur voler, toutes ces créatrices nous apprennent que l’esthétique symboliste, nabie et Art nouveau fut loin d’être alors un apanage masculin.

    Charlotte Foucher Zarmanian

  • Prix du musée d'Orsay 2011

    L'affiche illustrée

    Nicholas-Henri Zmelty

    L'affiche illustrée

    au temps de l’affichomanie (1889-1905) - Prix du Musée d'Orsay 2011

    À la fin du XIXe siècle, l’affiche illustrée suscite en France un engouement sans précédent au point d’engendrer une forme particulière de collectionnisme avec l’ensemble de ses corrélats : organes de presse spécialisés, discours critique assurant la discrimination des valeurs, marché de l’art en charge de la diffusion des objets et de leur valorisation. C’est l’ère de l’affichomanie. Tiré d’une thèse de doctorat en histoire de l’art contemporain soutenue en 2010 à l’Université de Picardie Jules Verne, cet ouvrage propose un nouveau regard sur ce phénomène méconnu et mésestimé selon une approche associant histoire des formes et histoire des conditions économiques et sociales de production des images. À partir du cas particulier de l’affiche illustrée, cette étude propose ainsi une variation dans l’échelle d’observation de l’art et de la culture fin de siècle en France.        

    Nicholas-Henri Zmelty

  • Prix Olga Fradiss 2013

    Le papier peint Art nouveau, création, production, diffusion

    Jérémie Cerman

    Le papier peint Art nouveau, création, production, diffusion

    Musée des Arts Décoratifs

    Depuis son renouvellement en Angleterre, grâce à William Morris et aux créateurs du mouvement Arts and Crafts, jusqu’à l’émergence de l’Art nouveau en Europe continentale, le papier peint fut le lieu de toutes les attentions sur les scènes artistiques européennes. Dans le même temps, les fabricants et les dessinateurs spécialisés qu’ils sollicitaient adoptèrent progressivement une esthétique inspirée par l’Art nouveau, jusqu’à ce que ces motifs constituent une part majoritaire des collections commercialisées à partir de 1900. Grâce à une investigation menée au sein des milliers de modèles engendrés par l’industrie du papier peint, Jérémie Cerman aborde dans cet ouvrage de nombreux aspects du phénomène : l’activité des manufactures, les pratiques des ateliers de dessin industriel, le contexte de mise en vente de ces produits… Il montre notamment comment ces articles bon marché détenaient le potentiel d’une diffusion massive du goût moderne dans les intérieurs de la Belle Époque : grâce à eux, cette esthétique vint agrémenter le quotidien de toutes catégories de la population. D’un style bien marqué par la modernité ou d’un goût parfois plus consensuel, les papiers peints répondirent dans une certaine mesure aux idéaux sociaux de l’Art nouveau. Cet ouvrage a été publié avec le concours de l’école doctorale 441 Histoire de l’art (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), de Saint-Fargeau-Ponthierry (Espace culturel Les 26 Couleurs), du musée des Arts décoratifs (Paris) et du musée du Papier Peint (Rixheim). Spécialiste reconnu du papier peint Art nouveau, Jérémie Cerman est l’auteur de plusieurs articles sur le sujet, publiés tant en France qu’à l’étranger (États-Unis, Angleterre, Suède, Suisse).Ce livre constitue la version remaniée de sa thèse de doctorat, lauréate en 2010 du Prix Richelieu de la Chancellerie des universités de Paris. Jérémie Cerman a également co-dirigé la publication des actes du colloque Visible et Lisible. Confrontations et articulations du texte et de l’image (Nouveau Monde éditions, 2007) et enseigné l’histoire de l’art dans les universités de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de Picardie Jules Verne (Amiens). Il est actuellement pensionnaire à l’Institut national d’histoire de l’art.

    Jérémie Cerman

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